Lancement du REM – chronologie d’un échec annoncé, selon le CPSTT
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Retranscription intégrale du communiqué
31 juillet 2023
Le Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP (CPSTT), lequel représente des milliers de chauffeuses et chauffeurs d’autobus et d’employé(e)s de bureau des sociétés de transport du Québec, profite du lancement raté du Réseau express métropolitain (REM), pour réitérer ses critiques à l’égard de ce mégaprojet privé de transport public.
Le CPSTT tient à rappeler qu’un investissement dans le transport collectif doit entraîner des retombées socioéconomiques qui bénéficient à la population et à l’économie québécoise tout en permettant de s’attaquer à l’urgence climatique.
Le REM ne répond tout simplement pas à ces objectifs, car le but principal de ce projet n’est pas d’augmenter le nombre d’usagères et d’usagers du transport en commun ni de desservir les quartiers enclavés de l’Est de Montréal, mais bien de générer des profits et du rendement sur l’investissement via les tarifs et, éventuellement, de favoriser le développement urbain.
Le CPSTT déplore également que parallèlement à l’injection de milliards de dollars de l’épargne des Québécoises et Québécois dans le REM, des compressions draconiennes dans le transport collectif ont été faites par le gouvernement Legault.
Ces coupures ont engendré la baisse du financement des trois plus grandes sociétés de transport public au Québec, soit le Réseau de transport de Longueuil (RTL), la Société de transport de Montréal (STM) et la Société de transport de Laval (STL).
« Nous assistons présentement à des réductions de service et à des scénarios de privatisation décidés à huis clos par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) avec certaines sociétés de transport, ce qui risque de mettre davantage en péril la qualité du service tout en diminuant les conditions de travail de nos membres », a déploré Anthony Latour, président du Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP.
Rappelons que la réduction des services de transport collectif conduit à une baisse de l’achalandage et à une dépendance continue à l’automobile. Notons aussi que le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente 8540 membres dans le transport terrestre au Québec.
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